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Pollinisateurs

Gestrie-Sol à travers les années a fait plusieurs suivis au niveau de la biodiversité, entres autres sur les pollinisateurs. Aménagements de bandes fleuries, aménagements de milieux pour favoriser la présence de pollinisateurs, science citoyenne sur l’identification des pollinisateurs présents sur les entreprises agricoles membres chez Gestrie-Sol, ce ne sont que des exemples de ce que peut faire le club dans ce domaine. Les pollinisateurs sont partie intégrante d’un écosystème en santé, et ils font partie de nos discussions lorsque l’on aborde les entreprises agricoles, mais aussi les partenaires avec qui Gestrie-Sol travaille, en lien direct avec la biodiversité.

Abeilles citoyennes

Abeilles citoyennes est un projet sur lequel Gestrie-Sol a participé dans les dernières années qui consiste à inventorier les insectes pollinisateurs naturellement présents à l’état sauvage, à travers le Québec. Les abeilles et les syrphes sont les 2 pollinisateurs sauvages ciblés par ce projet de science citoyenne qui s’est déroulé de 2019 à 2021. Gestrie-Sol a fait le suivi de 10 sites lors de ces années, pour participer à ce grand projet de l’Université Laval, afin d’analyser la biodiversité des pollinisateurs en milieu agricole. Financé en partie par les producteurs agricoles et par la ville de Granby, ce projet a pu permettre d’identifier notre richesse en milieu agricole et de développer notre expertise au sein de Gestrie-Sol sur les pollinisateurs sauvages et leurs impacts sur l’environnement. Le projet se poursuit en 2023 afin de continuer la recherche sur ces insectes bénéfiques!

Un mètre pour les pollinisateurs

L’objectif principal est d’amener les producteurs agricoles à créer la superficie d’habitat minimum nécessaire pour favoriser la survie des pollinisateurs indigènes en milieu agricole en utilisant la zone de restriction réglementaire de 1 mètre le long des fossés. Cette zone est souvent peu ou pas entièrement respectée et aucun suivi ou renforcement de la réglementation n’est fait pour assurer son maintien. De plus, il s’agit souvent d’une zone à rendement réduit. En calculant les superficies que représentent les bords réglementaires des fossés d’une entreprise avec des champs de superficies moyennes, on arrive environ à la superficie minimum évaluée par les experts comme nécessaire à la survie des pollinisateurs indigènes. En dédiant cette zone aux pollinisateurs, il y a un potentiel important d’augmenter les zones aménagées pour les pollinisateurs, un enjeu régional officiellement identifié. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter votre conseiller!